La réalité ? Quelle réalité ? Le dernier roman inédit du trublion génial des lettres américaines. 2001 : un " tremblement de terre temporel " renvoie tout le monde en 1991. Un nouveau départ ? Pas vraiment. L'histoire recommence à l'identique. Les gens commettent des erreurs déjà commises, les mêmes catastrophes se produisent encore et encore. Qui délivrera l'humanité de son infernale apathie ? Kilgore Trout lui-même, l'alter ego littéraire de l'auteur ? Tel aurait pu être le nouveau roman de Kurt Vonnegut, l'auteur culte d'Abattoir 5 et du Petit déjeuner des champions. Sauf que Kurt n'a pas envie de l'écrire. En tout cas, pas comme ça. À la place, il livre au lecteur la genèse de son récit avorté, et en profite pour l'embarquer dans un étourdissant voyage au pays de la fiction. Brillante méditation sur les États-Unis, la guerre, les amis, la famille et les choix qui nous composent – la vie, quoi d'autre ? –, Tremblement de temps est un objet littéraire unique, à mi-chemin entre le roman et l'autobiographie. Vonnegut s'y dévoile comme jamais, et livre les clés d'une œuvre dont le succès, ici comme ailleurs, ne s'est jamais démenti.

Voici l'histoire d'une rencontre entre deux hommes solitaires, maigrichons et plus tout jeunes. Le premier, Kilgore Trout, obscur auteur de science-fiction, passe ses soirées à prédire l'apocalypse à son seul ami, Bill, une perruche. Quant à Dwayne Hoover, riche concessionnaire Pontiac dont l'unique compagnon est un chien nommé Sparky, il est sur le point de perdre la tête. Lorsque Kilgore Trout rencontre Dwayne au cours d'un festival, il lui offre l'un de ses romans. La lecture de ce livre va transformer Dwayne en monstre.

Riche héritier, pompier bénévole, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, passablement porté sur la bouteille, Eliot Rosewater ne se reconnaît pas dans la devise de sa famille : Prendre trop, bien trop, ou se retrouver sans rien. Lui préférant de loin Nom de Dieu, il faut être bon, Eliot part appliquer sa maxime aux âmes qui vivent sur ses terres, dans le comté de Rosewater, Indiana. Là, en doux dingue, il répond aux appels au feu et aux appels à l'aide des infortunés. Mais le personnage principal de cette fable sur les gens est une somme d'argent qu'un avocat véreux tente d'empocher. Avec un humour décapant et un esprit affûté, Kurt Vonnegut, immense figure de la littérature américaine, conte la destinée d'un illuminé qui a décidé d'en finir avec le capitalisme.

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One of the great American iconoclasts holds forth on politics, war, books and writers, and his personal life in a series of conversations—including his last published interview. During his long career Kurt Vonnegut won international praise for his novels, plays, and essays. In this new anthology of conversations with Vonnegut—which collects interviews from throughout his career—we learn much about what drove Vonnegut to write and how he viewed his work at the end. From Kurt Vonnegut's Last Interview Is there another book in you, by chance? No. Look, I’m 84 years old. Writers of fiction have usually done their best work by the time they’re 45. Chess masters are through when they’re 35, and so are baseball players. There are plenty of other people writing. Let them do it. So what’s the old man’s game, then? My country is in ruins. So I’m a fish in a poisoned fishbowl. I’m mostly just heartsick about this. There should have been hope. This should have been a great country. But we are despised all over the world now. I was hoping to build a country and add to its literature. That’s why I served in World War II, and that’s why I wrote books. When someone reads one of your books, what would you like them to take from the experience? Well, I’d like the guy—or the girl, of course—to put the book down and think, “This is the greatest man who ever lived.”

Gathers interviews with Vonnegut from each period of his career and offers a brief profile of his life and accomplishments.

Un employé terne et sans grand avenir invente un objet révolution-naire, qui va bouleverser la vie de l’humanité.... Un VRP de fenêtres à double-vitrage se présente au domicile d’un couple en pleine scène de ménage, madame ayant écrit un best-seller trop autobiographique... Un couple sans histoires va se retrouver mêlé bien malgré lui à une affaire de meurtre... Deux policiers se présentent chez un hypnotiseur soupçonné d’homicide, mais il devient bientôt difficile de différencier l’hypnotisé de l’hypnotiseur... Un homme trouve dans la rue un étrange objet qui ressemble à un coupe-papier, mais qui n'est autre qu'un vaisseau spatialm, d'où sortent bientôt six minuscules créatures...Dans un style inventif et loufoque, Kurt Vonnegut brosse ici un portrait de l'Amérique d'après guerre et son petit peuple de laissés-pour-compte, de dépressifs, d'introvertis, d'opportunistes. Oscillant entre la science-fiction et la fable politique, ces nouvelles inédites révèlent tout l'univers d'un des écrivains les plus engagés de la contre-culture américaine.

Kurt Vonnegut, romancier et satiriste d'exception, était en son temps l'un des orateurs les plus demandés pour les cérémonies de remise de diplômes. Chaque fois, il savait trouver des mots originaux, pertinents et drôles, dont les étudiants se souvenaient longtemps. Elle est pas belle, la vie ? Rassemble des discours que l'écrivain a prononcés dans neuf universités entre 1978 et 2004. Tantôt hilarantes, tantôt incisives, en roue libre ou du plus profond sérieux, ces réflexions sont parfaites pour quiconque fait l'expérience de ce que Vonnegut appelle «la cérémonie tant attendue de la puberté», marquant la transition entre les études et la vie d'adulte. Un cadeau sans pareil pour tous ceux qui souhaitent découvrir un point de vue différent, atypique, cerné par le sens de l'humour grinçant de Vonnegut, mais aussi par son humanité et la foi qu'il porte en notre morale fondamentale. Un livre prophétique et exaltant dont chaque mot résonne avec une modernité cinglante.

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